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Et après tout ça ?

Voilà des années que je n’ai rien posté sur ce blog. Je n’imagine même pas y avoir encore des lecteurs. Mais ce n’est pas grave. Le relire m’a fait plaisir et donné envie de partager encore.

Voici donc maintenant 4 ans que je vis dans mon petit appartement que que la famille de mon pote Pierre habite la maison. Nous sommes tous enchanté. J’ai des voisins en or, et ils ont un locataire en or. Qui pourrait s’en plaindre.

C’est impressionnant de me relire après toutes ces années. Quel parcours. 2012, je fais l’appartement, 2016, j’y déménage, fin 2017 je trouve enfin un nouveau job fixe après trois ans de chômage et de missions free-lance précaires. Le fait d’avoir l’appartement a été une vraie bénédiction. Mon chez moi, à loyer modéré, mon investissement assuré par un locataire qui visiblement n’a pas l’intention de se faire la malle. Pourtant ce n’était pas gagné. Et je me souviens qu’une de mes grandes inquiétudes quand cette famille est arrivée était de savoir s’ils s’adapteraient à une vie sans chauffage. Pour rappelle, ma maison, Minergie-P, n’a pas de chauffage sinon un poêle à bûche qui sert plutôt d’appoint. La maison a été pensée pour avoir une forte inertie (beaucoup de béton), et isolée pour être le plus économique possible, et c’est réussi.

Dans cet article, j’expliquais comment cette situation rendait les matins hivernaux assez limite en terme de confort, surtout lorsqu’on est habitué au confort d’un appartement moderne. Je m’y étais fait. Et comme je voyageais beaucoup, ma consommation de bois était d’environ un à deux stères par hiver. Mes locataires se sont quant à eux très bien adaptés. J’estime leur consommation de trois stères environ. Ils sont 4. Ils cuisinent tous les jours. Et ils sont tout à fait satisfait du confort. Il a fallu un temps d’adaptation pour éviter d’avoir trop chaud avec le soleil qui tape sur le béton, ou en mettant trop de bois dans le poêle, ou trop froid en oubliant d’allumer un feu au bon moment ou de monter les stores lorsqu’il fait beau. Aujourd’hui, ils sont parfaitement adaptés.

Côté entretien, la maison ne m’a pas coûté grand chose. Elle a fêté ses 10 ans ce mois de janvier, et je n’ai eu jusqu’ici aucun gros travaux. Enfin, les premiers travaux oui, comme l’entretien du boiler, et plus récemment, la réparation et l’entretien de l’ensemble des stores ainsi que la repeinte des baies vitrées. En 10 ans, c’est tout ce que j’ai fait. Mais… oui il y a un mais. Il y a des travaux qui ont attendu… attendu…. attendu…

Lors de la construction de la maison, l’architecte, qui est une artiste qui aiment les lignes épurées, avait proposé qu’on en mette pas de ferblanterie sur le couvert à voiture en béton. C’est épuré en effet. Malheureusement, le maçon a fait un mauvais boulot. La dalle est légèrement creuse, l’eau s’y accumule, et déborde en cascade par l’avant. Ca a valu à deux voitures déjà de rouiller prématurément. Nous avions exigé des travaux sous garantie, mais ce qui a été fait a été plutôt inutile… et… le temps à passé et j’avais d’autres chats à fouetter. Aussi, j’ai fini par me lancer, et aujourd’hui, pour un devis de 8000CHF, je fais faire une étanchéité complète de la dalle, avec redirection de l’eau vers les écoulements. Et cette fois, il y aura de la ferblanterie. J’en connais qui vont être content en rentrant de vacances 🙂

Et maintenant, on fait quoi ?

La suite, je suis indécis. Je suis en plein alignement avec mes valeurs. Et celles-ci passent par protéger la vie. Un de mes projets est de séparer le jardin afin de permettre aux locataires de garder un gazon, et faire une prairie de mon côté afin de ramener la vie: hérissons, oiseaux, insectes, pourquoi pas batraciens, s’ils ont envie L’idée est de laisser venir ce qui a envie de s’y plaire. Idem pour la végétation, si ce n’est que j’ai bien l’intention de planter des baies, et d’autres plantes qui me donnent un peu la satisfaction du palais, parce que sérieusement, les baies dans les grandes surfaces, j’en peux plus. Jamais mûres.

Un autre projet qui me trotte dans la tête depuis quelques années, c’est de mettre un puits canadien pour l’entrée d’air de la maison afin de permettre un meilleur confort (plus chaud en hiver, moins chaud en été), et j’en profiterais pour complètement refaire l’entrée car il faudrait creuser le gravier gras. L’occasion de faire un ou deux sauts de loups avec réflecteurs pour amener encore plus de lumière du jour dans mon appartement. Peut-être en profiterais-je pour changer la VMC du dit appartement, pour la changer avec une VMC à entrée/sortie séparée (aujourd’hui c’est un cylindre d’ev. 25cm de diamètre, séparé en deux (entrée/sortie)) et y mettre également un puit canadien.

Enfin, l’installation de solaire photovoltaïque m’intéresse de plus en plus. Avec des batteries. J’aimerais bien arriver à un stade à être autonome. Si j’y arrive, je me débarrasserais certainement de mon abonnement au compteur, qui coûte une fortune mine de rien. Mais là aussi, il y a des calculs à faire.

Reste que ce sont des investissements, et je pèse le pour et le contre. Si je pense en terme de rentabilité, je ne fais aucun travaux. Il faut donc que je pense en terme de confort, de bien être, et de respect de mes valeurs, tout en considérant ne pas juste jeter mon argent pas les fenêtres. Pas fou, non plus.

Je viendrai poster de temps en temps un article, histoire que le blog ne prenne plus trop la poussière, parce que là, y avait une sacré couche…

J’ai lavé mes fenêtres. les oiseaux ne me remercient pas !

L’effet « sauvez-les-oiseaux » est confirmé.

Depuis quelques mois, j’ai un chantier devant chez moi. Ce qui devait arriver arriva: On me construit deux immeubles en bord de jardin. La poussière générée n’a pas arrangé mes fenêtres, et j’ai fini par craquer. J’ai lavé mes fenêtres.

Je confirme mon article d’octobre dernier: les fenêtres sales sauvent les oiseaux. En effet, deux jours après avoir nettoyé mes baies vitrées, un premier oiseau est venu s’y casser le cou…

Laver les fenêtres ? ou pas ?

Voilà maintenant un peu plus de deux ans que je suis dans la maison. Et voilà plus de deux ans que je n’ai pas lavé les fenêtres. Il y a deux raisons principales à cela. La première, c’est les oiseaux.

En effet, en cherchant la meilleure façon d’éviter que les oiseaux ne se tuent contre mes baies vitrées, j’ai pu lire sur internet que les formes de rapaces, ou d’autres leurres ne faisaient leur office qu’un certain temps. Les oiseaux ensuite s’habituent et reconnaissent qu’il ne s’agit pas d’une menace.

La meilleure façon de sauver les oiseaux est de faire en sorte que la vitre ne soit pas totalement transparente. A partir de ce constat, il y a peu de solutions:

  1. Coller des décors sablés, limitant du coup la visibilité de l’intérieur, mais rendant la vitre « solide » et donc visible pour les oiseaux
  2. Ne plus nettoyer les vitres. En effet, du moment que la vitre est sale, les oiseaux peuvent voir l’obstacle.

J’ai donc choisi la seconde solution. Soyons honnête, l’effet secondaire de ce choix est que je n’ai pas besoin de prendre l’échelle pour nettoyer mes baies fixes à l’étage.

Et cette année, je n’ai entendu qu’un seul impact, alors que  les années précédentes, je les comptais par dizaine. C’est les chats qui font la gueule…

Toutefois, aujourd’hui je me pose une question: Quel est l’impact sur la durabilité de mes fenêtres ? Dois-je m’en inquiéter ? Je ne me fais pas trop de souci pour le verre. C’est durable, et ce n’est pas un peu de crasse qui va le rendre fragile. Qu’en est-il des cadres sachant que mes fenêtres sont en bois. D’un certain côté, je me dis que la saleté protège la peinture. Est-ce si stupide ? ou au contraire, est-ce que la saleté à tendance à affaiblir la peinture et risque de m’obliger à repeindre les cadres plus vite que si je les nettoyais ?

 

J’en appelle à vos avis et témoignages 🙂