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J’ai lavé mes fenêtres. les oiseaux ne me remercient pas !

L’effet « sauvez-les-oiseaux » est confirmé.

Depuis quelques mois, j’ai un chantier devant chez moi. Ce qui devait arriver arriva: On me construit deux immeubles en bord de jardin. La poussière générée n’a pas arrangé mes fenêtres, et j’ai fini par craquer. J’ai lavé mes fenêtres.

Je confirme mon article d’octobre dernier: les fenêtres sales sauvent les oiseaux. En effet, deux jours après avoir nettoyé mes baies vitrées, un premier oiseau est venu s’y casser le cou…

Laver les fenêtres ? ou pas ?

Voilà maintenant un peu plus de deux ans que je suis dans la maison. Et voilà plus de deux ans que je n’ai pas lavé les fenêtres. Il y a deux raisons principales à cela. La première, c’est les oiseaux.

En effet, en cherchant la meilleure façon d’éviter que les oiseaux ne se tuent contre mes baies vitrées, j’ai pu lire sur internet que les formes de rapaces, ou d’autres leurres ne faisaient leur office qu’un certain temps. Les oiseaux ensuite s’habituent et reconnaissent qu’il ne s’agit pas d’une menace.

La meilleure façon de sauver les oiseaux est de faire en sorte que la vitre ne soit pas totalement transparente. A partir de ce constat, il y a peu de solutions:

  1. Coller des décors sablés, limitant du coup la visibilité de l’intérieur, mais rendant la vitre « solide » et donc visible pour les oiseaux
  2. Ne plus nettoyer les vitres. En effet, du moment que la vitre est sale, les oiseaux peuvent voir l’obstacle.

J’ai donc choisi la seconde solution. Soyons honnête, l’effet secondaire de ce choix est que je n’ai pas besoin de prendre l’échelle pour nettoyer mes baies fixes à l’étage.

Et cette année, je n’ai entendu qu’un seul impact, alors que  les années précédentes, je les comptais par dizaine. C’est les chats qui font la gueule…

Toutefois, aujourd’hui je me pose une question: Quel est l’impact sur la durabilité de mes fenêtres ? Dois-je m’en inquiéter ? Je ne me fais pas trop de souci pour le verre. C’est durable, et ce n’est pas un peu de crasse qui va le rendre fragile. Qu’en est-il des cadres sachant que mes fenêtres sont en bois. D’un certain côté, je me dis que la saleté protège la peinture. Est-ce si stupide ? ou au contraire, est-ce que la saleté à tendance à affaiblir la peinture et risque de m’obliger à repeindre les cadres plus vite que si je les nettoyais ?

 

J’en appelle à vos avis et témoignages 🙂

Chauffage et consommation de bois hiver 2009-2010

On peut considérer que nous sommes arrivé au bout de notre hiver. Je dis notre hiver, car nous constatons encore tous les jours des cheminées qui fument à gauche à droite.

Notre bilan est plutôt positif. Nous avons emménagé le 25 janvier dans notre maison. Nous avions essayé de la chauffer un peu à l’électricité, et la douloureuse est tombée… CHF 1700.00 entre novembre et février. Bon, il n’y a pas que le chauffage, c’est l’électricité globale du chantier depuis la pose du tableau, mais ça fait un peu mal. D’autant plus que nous avons chauffé dans le vide puisque la ventilation était mal montée, et ne pulsait que de l’air froid dans la maison. Maudite marde, comme dirait [mon ex] 😉

Nous avons reçu notre premier stère de bois le 28 janvier pour un prix de CHF 120.00. Avant cela, nous avons consommé deux cartons de 15kg de bois à env. 10CHF le carton (Landi, bois mal entreposé et humide… A éviter absolument). A ce jour, il nous reste un peu plus de la moitié du stère livré. Nous avons arrêté de chauffer il y a deux semaines. Nous avons donc brûlé environ un demi stère en 2 mois. Considérant que le béton était froid, le premier hiver, et, encore une fois, que nous avons chauffé « dans le vide » pendant trois semaines, jusqu’à ce q u’on se rende compte de l’erreur de montage de la VMC…

Bilan: environ CHF 70.00 frais de chauffage en 2 mois… De quoi voir l’avenir avec sérénité. D’autant plus que l’été va bien tempérer notre maison, et le béton va nous le rendre cet automne, et probablement en partie cet hiver. Il est fort probable que nous ne brûlions pas beaucoup plus en 4 mois que cette année en 2. Restons optimistes 🙂

Côté eau sanitaire, le soleil nous a déjà fourni 270kwh. Nous avons manqué de soleil cet hiver. J’ai toutefois pris soin de dégager les panneaux chaque fois que c’était possible. Depuis 10 jours, l’électricité du boiler est coupée, et le soleil suffit à chauffer l’eau dont nous avons besoin. Je ne l’ai rallumé qu’une seule nuit, mais j’aurais pu l’éviter puisque le lendemain matin, le soleil était de la partie.

Quand j’en aurai le temps, je vais mettre en place une station météo, et je ferai des relevé réguliers de la température de l’eau et des kwh fournis par le soleil, et ceux fournis par le réseau. Mais bon… Comme tout le reste, faut juste avoir le temps et le prendre 😉

Poisson d’avril: Minergie revoit ses exigences à la baisse

Poisson d'avril

Le monde est lent à changer. J’apprends aujourd’hui avec stupeur que Minergie, l’institution responsable d’édicter des règles de certification relatives à l’économie d’énergie, et à la sauvegarde de l’environnement, revoit ses critères à la baisse.

Selon son porte parole, les lobbys du domaines de la construction et de l’énergie ont avancé des arguments imparables expliquant que le faible succès de la construction Minergie-P démontrait la quasi-impossibilité de respecter ces critères à grande échelle. D’autre part, l’absence quasi-totale d’investissement de la part des Etats et des Communes dans l’encouragement au développement durable n’incite pas suffisemment à ce type de construction. Toujours selon le porte-parole de Minergie, il a été décidé qu’il valait mieux diminuer les exigeances afin d’avoir plus de succès, que d’insister dans la voie actuelle et continuer de constater l’échec.

Pour rappel, en quelques mots, le principe d’une maison Minergie-P est de consommer au maximum 20% par rapport à une maison de construction conventionnelle.

Cette nouvelle est consternante et scandaleuse. Alors même que la population globale semble enfin prendre la mesure des problèmes climatiques et des défis de l’avenir, ceux-là mêmes qui ont participé à la mise en route d’un mouvement respectueux de l’environnement, d’un développement plus durable, ceux-là même reculent. C’est à n’y rien comprendre.

Espérons qu’il n’en sera pas de même en Allemagne ou la construction de maison dites à faible consommation a connu un succès bien plus important.

Récupération de l’eau de pluie

Nous renonçons à la récupération d’eau de plus …. Chuuut, pas gronder :jecoutepas: Nous avons fait le calcul de nos besoins. Nous serons deux… Nous aurons un toit plat végétalisé. Et nous aurions souhaité récupérer l’eau de pluie pour le jardin, les toilettes et la buanderie… Mais une fois les calculs faits, il s’avère que pour amortir une installation estimée à 10’000CHF, au tarif de l’eau actuel, il faudrait plus de 400 ans :shock: Dès lors le seul intérêt est écologique. Mais le bilan du même nom est à notre avis peu avantageux. Voici les arguments que j’ai trouvé contre la récupération d’eau de pluie:

  1. L’eau de pluie est acide car déminéralisée. Elle est donc corrosive à long terme pour les machines de buanderie, à moins de la traiter… :roll:
  2. La création de l’installation d’eau de pluie (cuve, tuyaux nécessaires, etc…) consomme beaucoup d’énergie pour sa fabrication
  3. La cuve de récupération est à base de pétrole, et on peut pas dire que l’ensemble soit très biodégradable
  4. Sans compté l’énergie nécessaire au transport et à l’installation de tout ça
  5. Amortissement quasi impossible, sauf si le prix de l’eau venait à être multiplié par 20. Et encore.

L’autre alternative est donc…. l’utilisation de l’eau potable du pour tout. Les arguments en faveur:

  1. L’infrastructure existe déjà. Et elle sera entretenue pareil, qu’on l’utilise où pas. Donc pas d’impact supplémentaire à cause de nous
  2. Le coût, bien sûr, par opposition à l’investissement pour l’eau de pluie
  3. Nous ne sommes que deux… et ne risquons pas d’avoir des enfants un jour… (enfin, qui sait, si un jour les gays peuvent adopter… On ne sait jamais :clindoeil: )
  4. Nous faisons déjà très attention à notre consommation d’eau aux toilettes. On tire la chasse d’eau seulement quand c’est nécessaire – c’est pas un petit pipi de rien du tout qui exige absolument un changement d’eau complet dans le siphon – et on va continuer comme ça
  5. Le jardin ? On va mettre de la prairie, qu’on va tenir entre 10 et 20cm je pense (à suivre) et on va la laisser vivre ses saisons… Jaune en hiver et en été, verte au printemps et à l’automne…. Dès lors nous n’envisageons pas de l’arroser.
  6. Toujours pour le jardin, nous envisageons à moyen terme un ou des bidons sous les goutières. Ensuite, on jette une pompe dedans et le tour est joué… On pourra arroser les arbustes (si y en a), et le jardin potager (peut-être

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Petite parenthèse: Toilettes sèches, ce qu’on ne nous dit pas

A mi-septembre, nous sommes allé visité la maison bioclimatique La Clé de Sol, à la Tour-de-Peilz. Cette visite nous a convaincu que nous n’aurions pas de toilettes sèches.

Pourtant, après la visite de l’immeuble Minergie-P/ECO, cela semblait être une excellente idée. Grosse économie, pour sûr, pas d’odeur, entretien facile et limité…

Ce qu’on ne nous a pas dit, chez Lutz, c’est que les toilettes sèches, ça génère des moucherons, beaucoup de moucherons… A moins…. D’utiliser un insecticide. Sinon, c’est le cauchemar. L’invasion de moucherons assurés. C’est ce que nous avons constaté à la Tour-de-Peilz. Exit les toilettes sèches. Ce sera le tout-à-l’égoût, comme tout le monde, car sur internet, il est impossible de trouver qui que ce soit qui vous donnent une solution propre et écologique pour s’en débarasser, ou les éviter.

L’écologie, c’est vraiment un casse tête !!!

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