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Façade – Bardage en mélèze brut

Il y a longtemps que nous l’avons choisi. Aujourd’hui je prends le temps de vous en parler: L’habillage de façade.

Nous avons visité beaucoup de maisons. Comme nous aimons ce qui est peu ordinaire, le crépi semblait être un type d’habillage a écarter d’office. Dès lors, quelles étaient les alternatives ?

Nos critères étaient:

  • Un minimum d’entretien
  • Un produit écologique
  • Un prix abordable

Nous nous sommes tourné vers les Kaspar, puisque nous aimons leurs goûts 😉 et ils nous ont proposés trois alternatives:

Panneaux de laine de pierre compressée

Les panneaux de laine de pierre compressée (sauf erreur) sont une alternative aux bien connus produits Eternit. C’est le choix que nos architectes ont fait pour leur propre maison. C’est un produit qui vit au gré de la météo, et des contacts qu’il a avec son environnement. Nous n’en avons pas aimé particulièrement le rendu, nous ne l’avons donc pas retenu.

Façade en Eternit

L’Eternit est un produit abordable, et intéressant. Il est résistant, et s’il est bien posé, il peut durer aussi longtemps que le bois. Qu’il soit ondulé ou plat, il apporte à une maison contemporaine une touche moderne très apréciable. La réflexion que nous avons fait autour de l’Eternit est l’énergie grise nécessaire à sa préparation (http://www.eternit.ch/index.php/Fibres-ciment/30/0/?&L=1). Bien sûr, Eternit fait attention à l’environnement, comme toute compagnie se doit de le faire aujourd’hui. Mais cet argument ne nous a pas convincu

Le bois s’est avéré l’alternative idéale. Toutefois, autour de la question du bois, beaucoup d’interrogations se sont présentées: quel essence ? traité ? autoclave ? brut ?

Nous avons finalement opté pour le bois brut. Pourquoi le traité, puisqu’il est capable, s’il est bien monté, et bien aéré, de durer 50 ans. Nous savons que notre maison va griser. Les trois premiers années, elle risque d’avoir l’air vieillotte, mais ensuite, elle sera d’un beau gris argenté, et ce ne devrait plus changer.

Pour l’essence, le mélèze étant le plus cher, nous avons cherché s’il était possible de mettre de l’épicéa de nos montagnes à la place, ou du pin sylvestre. Malheureusement, ces deux dernières essences, en effet moins onéreuses, s’avèrent aussi beaucoup moins durable. L’épicéa par exemple durerait 3 à 5 fois moins longtemps que du mélèze. Dès lors, nous avons décidé d’investir dans une valeur sure. Notre façade sera en mélèze brut indigène. La provenance était importante également. En effet, il est courant que le mélèze pour la construction soit importé de Sibérie, selon mes recherches. Nous avons donc choisi un charpentier qui nous assurait un approvisionnement indigène, ceci impliquant donc un bois provenant de forêts Suisse ou limitrophes. En l’occurrence, notre mélèze vient de la forêt noire.

Le bardage sera posé à la verticale, comme la maison présenté ci-dessus. Il sera très légèrement ajouré, afin que l’air circule au mieux derrière et autour, et afin de permettre au bois de travailler librement.

La pose du bardage a commencé en fin de semaine dernière 🙂

Puit de lumière et économie d’énergie

Petit retour en arrière, sur la question: Pourquoi se retrouve-t-on avec un puits de lumière ? et pourquoi du type tube ?

Pour répondre à la première question, pour ceux qui se souviennent, au début de notre projet, nous avions prévu de mettre une fenêtre dans l’escalier, à côté de la porte d’entrée, afin d’avoir de la lumière naturelle en haut.

Fenêtre entrée

Or, après reflexion, nous y avons renoncé pour ne pas avoir de curieux qui viennent regarder dans l’appartement parce que personne ne répond à la porte par exemple. Nous avons donc envisager l’alternative du puits de lumière. Nous avions vu un simple dôme chez des amis, et l’apport en lumière était plutôt intéressant.

Malheureusement, ces dômes sont des ponts de froid extraordinaires, donc totalement exclu dans notre maison. L’architecte s’est alors dirigée faire une alternative Velux. Il s’agit en fait d’adapter un velux normal sur un toit plat. Esthétiquement, à mon avis, c’est un bide … Enfin, en tout cas, nous n’en avons pas voulu …

velux

De plus, Velux, c’est cher…

Suite à notre refus l’architecte a continuer les recherches. Elle a d’abord contacter un revendeur Solatube, qui n’a pas daigner répondre à sa demande (elle attend toujours, plusieurs mois plus tard, puis elle s’est tournée vers l’entreprise puitsolaire.ch du Locle, qui a très vite répondu.

Le puits de lumière consiste en un dôme à prismes, puis un tubes de réflecteurs, et enfin, un diffuseur à prismes à l’autre bout, à l’intérieur du bâtiment. Le résultat est bluffant. Il ressemble à un plafonnier qui serait toujours allumé, même par jour pluvieux.

Au souci de perte d’énergie, ceux-ci ont répondu par l’ajout d’un triple vitrage à l’entrée du tube. En voici le schéma détaillé. Cette solution nous a coûté 1000CHF de moins que la solution Velux. Seul (petit) regret avec le recul: nous aurions du prendre plus grand. Nous avons pris celui de 45cm. Maintenant qu’il est posé, on le trouve un peu petit… Mais on s’y fera sans mal 🙂

lumitube_thermo_plus

Un point très intéressant de cette solution est qu’un tube comme celui-ci est capable d’amener la lumière à plusieurs mètres du point de captage. Nous avons visité une ancienne ferme en cours de rénovation. Un puits de 4 mètres avait été posé à travers les combles pour amener de la lumière dans un petit vestibule borgne. Le résultat était le même qu’il est dans notre maison.