Huilage en cours … C’est [mon ex] qui s’y colle. On a fait la première couche ensemble samedi, puis il a donné la deuxième couche aujourd’hui tout seul, étant donné que je suis en déplacement…
Huilage de la chape
Déc 8
Il y a longtemps que nous l’avons choisi. Aujourd’hui je prends le temps de vous en parler: L’habillage de façade.
Nous avons visité beaucoup de maisons. Comme nous aimons ce qui est peu ordinaire, le crépi semblait être un type d’habillage a écarter d’office. Dès lors, quelles étaient les alternatives ?
Nos critères étaient:
- Un minimum d’entretien
- Un produit écologique
- Un prix abordable
Nous nous sommes tourné vers les Kaspar, puisque nous aimons leurs goûts 😉 et ils nous ont proposés trois alternatives:
Les panneaux de laine de pierre compressée (sauf erreur) sont une alternative aux bien connus produits Eternit. C’est le choix que nos architectes ont fait pour leur propre maison. C’est un produit qui vit au gré de la météo, et des contacts qu’il a avec son environnement. Nous n’en avons pas aimé particulièrement le rendu, nous ne l’avons donc pas retenu.
L’Eternit est un produit abordable, et intéressant. Il est résistant, et s’il est bien posé, il peut durer aussi longtemps que le bois. Qu’il soit ondulé ou plat, il apporte à une maison contemporaine une touche moderne très apréciable. La réflexion que nous avons fait autour de l’Eternit est l’énergie grise nécessaire à sa préparation (http://www.eternit.ch/index.php/Fibres-ciment/30/0/?&L=1). Bien sûr, Eternit fait attention à l’environnement, comme toute compagnie se doit de le faire aujourd’hui. Mais cet argument ne nous a pas convincu
Le bois s’est avéré l’alternative idéale. Toutefois, autour de la question du bois, beaucoup d’interrogations se sont présentées: quel essence ? traité ? autoclave ? brut ?
Nous avons finalement opté pour le bois brut. Pourquoi le traité, puisqu’il est capable, s’il est bien monté, et bien aéré, de durer 50 ans. Nous savons que notre maison va griser. Les trois premiers années, elle risque d’avoir l’air vieillotte, mais ensuite, elle sera d’un beau gris argenté, et ce ne devrait plus changer.
Pour l’essence, le mélèze étant le plus cher, nous avons cherché s’il était possible de mettre de l’épicéa de nos montagnes à la place, ou du pin sylvestre. Malheureusement, ces deux dernières essences, en effet moins onéreuses, s’avèrent aussi beaucoup moins durable. L’épicéa par exemple durerait 3 à 5 fois moins longtemps que du mélèze. Dès lors, nous avons décidé d’investir dans une valeur sure. Notre façade sera en mélèze brut indigène. La provenance était importante également. En effet, il est courant que le mélèze pour la construction soit importé de Sibérie, selon mes recherches. Nous avons donc choisi un charpentier qui nous assurait un approvisionnement indigène, ceci impliquant donc un bois provenant de forêts Suisse ou limitrophes. En l’occurrence, notre mélèze vient de la forêt noire.
Le bardage sera posé à la verticale, comme la maison présenté ci-dessus. Il sera très légèrement ajouré, afin que l’air circule au mieux derrière et autour, et afin de permettre au bois de travailler librement.
La pose du bardage a commencé en fin de semaine dernière 🙂
Mise à jour de la galerie
Nov 21
Il manquait quelques photos à la galerie. Ainsi, il n’y avait pas de photos extérieures de la maison depuis un certain temps. Voilà qui est corrigé 🙂
Galerie plus rapide
Nov 18
J’avais pris l’habitude de mettre les images en taille originale sur le blog. Mais c’est beaucoup trop lourd.
Alors j’ai réduit la résolution de toutes les photos. La galerie est maintenant beaucoup plus agréable à regarder 🙂
Alors à vos souris, et bonne visualisation
Petit retour en arrière, sur la question: Pourquoi se retrouve-t-on avec un puits de lumière ? et pourquoi du type tube ?
Pour répondre à la première question, pour ceux qui se souviennent, au début de notre projet, nous avions prévu de mettre une fenêtre dans l’escalier, à côté de la porte d’entrée, afin d’avoir de la lumière naturelle en haut.
Or, après reflexion, nous y avons renoncé pour ne pas avoir de curieux qui viennent regarder dans l’appartement parce que personne ne répond à la porte par exemple. Nous avons donc envisager l’alternative du puits de lumière. Nous avions vu un simple dôme chez des amis, et l’apport en lumière était plutôt intéressant.
Malheureusement, ces dômes sont des ponts de froid extraordinaires, donc totalement exclu dans notre maison. L’architecte s’est alors dirigée faire une alternative Velux. Il s’agit en fait d’adapter un velux normal sur un toit plat. Esthétiquement, à mon avis, c’est un bide … Enfin, en tout cas, nous n’en avons pas voulu …
De plus, Velux, c’est cher…
Suite à notre refus l’architecte a continuer les recherches. Elle a d’abord contacter un revendeur Solatube, qui n’a pas daigner répondre à sa demande (elle attend toujours, plusieurs mois plus tard, puis elle s’est tournée vers l’entreprise puitsolaire.ch du Locle, qui a très vite répondu.
Le puits de lumière consiste en un dôme à prismes, puis un tubes de réflecteurs, et enfin, un diffuseur à prismes à l’autre bout, à l’intérieur du bâtiment. Le résultat est bluffant. Il ressemble à un plafonnier qui serait toujours allumé, même par jour pluvieux.
Au souci de perte d’énergie, ceux-ci ont répondu par l’ajout d’un triple vitrage à l’entrée du tube. En voici le schéma détaillé. Cette solution nous a coûté 1000CHF de moins que la solution Velux. Seul (petit) regret avec le recul: nous aurions du prendre plus grand. Nous avons pris celui de 45cm. Maintenant qu’il est posé, on le trouve un peu petit… Mais on s’y fera sans mal 🙂
Un point très intéressant de cette solution est qu’un tube comme celui-ci est capable d’amener la lumière à plusieurs mètres du point de captage. Nous avons visité une ancienne ferme en cours de rénovation. Un puits de 4 mètres avait été posé à travers les combles pour amener de la lumière dans un petit vestibule borgne. Le résultat était le même qu’il est dans notre maison.
Bon. Pas grande activité sur le chantier. Quoi que…
Pendant que la chape sèche, le charpentier a fini de mettre les fermacell à l’intérieur. Le lattage de la façade a commencé, et le bardage va suivre probablement dès cette semaine, voire la semaine prochaine.
Le sanitaire a monté les chasses d’eau elles sont déjà emmurées.
Le couvreur a commencé la semaine passée à poser le gravier sur le toit. Il doit probablement finir cette semaine et poser la couche de végétation.
Vendredi soir a lieu l’apéro de bouquet de chantier à 17h00. Les curieux sont les bienvenus.
Sanitaire – nos choix
Oct 31
Voici, enfin, nos choix pour l’aménagement sanitaire. WC, lavabos, cuvette, etc… Pas beaucoup de commentaires à donner 🙂 Je vous laisse juste voir les photos, et poster vos commentaires
Cuisine
Nous avons sélectionner un ensemble mitigeur et douchette Similor Kugler Marathon
WC du rez
Nous avons choisi un mitigeur original ainsi qu’un lave-mains starck
La cuvette elle sera la même dans les deux salles d’eau ainsi que la commande de chasse d’eau
Salle de bains
Donc, la même cuvette que ci-dessus, et voici pour le reste:
Et voilà. Le test Blower Door a eu lieu ce matin…
Le fournisseur des fenêtres était inquiet, car nous avons trois porte-fenêtres coulissantes au rez. Or chez un de ses clients qui n’en a qu’une, le test était peu convaincant, bien que réussi.
Et pourtant 🙂 Le test est un véritable succès dans notre maison.
Pour une certification Minergie-P (et pour considérer une maison passive à l’échelle européenne), le test Blower Door ne doit pas révéler une valeur n50 supérieur à 0.6
La valeur n50 représente en fait le taux de renouvellement d’air dans la maison, pour une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur de 50 Pa (pascal) (0.5mbar).
Il est plutôt difficile de trouver des informations vulgarisées sur le sujet… Mais en gros:
on augmente la pression dans la maison, donc forcément, l’air va tenter de s’échapper de la maison par toutes les failles à sa disposition. On mesure la quantité d’air qui s’échappe. Cette quantité ne doit pas dépasser 60% du volume de la maison par heure. Au delà de 60%, on ne considère plus la maison comme potentiellement passive. L’énergie nécessaire à la chauffer sera trop importante.
Dans notre cas, la valeur n50 qui est sortie du test est 0.33, donc sous pression, seul un tiers du volume d’air total de la maison est changé par heure. Cette valeur m’a l’air plutôt excellente, et selon l’architecte, le fournisseur de nos porte-fenêtres coulissantes qui était présent et inquiet est allé fêter ça en partant 😀
Tout ça nous assure véritablement un minimum de perte de chaleur 🙂
Demain, c’est le grand jour du test Blower Door. Il s’agit de vérifier l’étanchéïté de la maison. Pour ce faire, on remplace la porte pare un panneau de ventilateurs puissants. Ceux-ci ont pour but de faire rentrer l’air dans la maison, et de la mettre sous presssion.
Cette pression est mesurée, et sur la base de ces mesures, on calcul la quantité d’air qui sort de la maison. Plus l’étanchéïté de la maison est élevée, moins il faudra de puissance pour garder une pression constante dans la maison.
Pourquoi ce test ?
Si une maison est étanche, l’air qui est à l’intérieur n’en sort pas. Il y a donc très peu de perde de chaleur. Dans le cadre d’une maison passive, c’est bien entendu indispensable. Toutefois, on ne reste pas avec le même air vicié en permanence. C’est pourquoi on installe une ventilation double-flux (un flux entrant, et un flux sortant) avec un échangeur de chaleur. Ainsi, l’air vicié ne peut que sortir, mais sa chaleur est transmise à l’air frais entrant…
Mais pour l’instant, le seul but du blower door test est de testé cette étanchéïté. Le concept de ventilation n’entre pas en compte…
A suivre.
Voilà. La dalle est coulée… On saura jamais si on a mal fait l’isolation. Ou plutôt, on le saura quand on aura trop froid 😉
Accessoirement, j’en ai profité pour prendre des photos du toit sur lequel ont été posés les panneaux solaires hier également. On y voit aussi la cheminée, et le puit de lumière