D’un deux pièces et demi à un trois pièces et demi

Trois ans déjà

Voilà trois ans, je faisais le point sur mon aventure, et je me posais la question de la suite. Il est temps que je vous en donne un aperçu, car il s’est passé des choses.

Avant le confinement, je voyageais pratiquement 3 semaines par mois pour le travail. Dans mon petit deux pièces et demi, j’avais mis le bureau dans ma chambre à coucher. Une chambre de 10m2 à double usage, c’était exigu. Bien sûr, je n’y étais pas souvent, mais quand j’y étais, ça avait tendance à peser.

En 2018, j’ai décidé de faire l’acquisition d’un autre appartement de même taille en ville de Romont. Idéalement situé en face de la gare, au-dessus des commerces, il me servirait de bureau. J’en ai pris possession en août 2019. Bien m’en a pris, puisque dès mars 2020, je me suis retrouvé, comme beaucoup, condamné à ne plus voyager et à tout traiter depuis mon bureau.

Fin 2019, j’ai donc déménagé mon bureau en ville de Romont, et j’ai récupéré donc une chambre à coucher qui en redevenait une à part entière. Dans le même temps, j’ai vendu ma télévision, débarrassé toute ma collection de DVD, sentimentale autant qu’encombrante, dans le secret espoir de rendre mon appartement un peu plus épuré et minimaliste, et de me tourner vers la lecture et la détente plutôt que faire Netflix et les réseaux sociaux.

J’avoue, quelques semaines plus tard, j’achetais un écran rétractable et une projecteur. Mais, plus d’ordinateur à la maison, histoire de ne plus travailler sur milles choses utiles et inutiles jusqu’à pas d’heure tous les soirs.

Inutile de dire que durant le confinement, de sortir de chez moi tous les jours pour me rendre au bureau, et rentrer le soir a été un grand soutien structurel et moral. Sinon, je ne serais plus sorti de chez moi. Bonjour les dégât. Je vis seul, je n’ai pas une vie sociale très développée, les dégâts auraient pu être important.

Sully

Mi-2020, alors que nous avions tous constatés que voyager n’était pas une nécessité absolue, et qu’il était alors possible de négocier de fortement limité le voyage à la fin du confinement, l’envie de reprendre un chien, envie qui germait depuis 15 ans, a fait son chemin. Pendant 6 mois, j’ai réfléchi à la question. J’ai longuement évalué la race la mieux adapté à mes envies et mes besoins. Je me suis formé avec la formation en ligne Esprit Dog Chiot, et le 10 mai 2021, Sully entrait dans ma vie. Non. En vrai, il y est entré dès sa naissance puisque je suis allé le voir très tôt. Mais il est entré chez moi à cette date. Il m’a alors accompagné chaque jour au bureau, puis à la maison. Parfois au co-working de mon employeur.

Mais voilà. Au bureau, j’avais un balcon, et pas de jardin. Bien que je prenais soin de faire de nombreuses balades, Sully ne pouvait sortir pendant que je travaillais. Quant à moi, ce rythme imposé lors du confinement perdait de son intérêt et de son sens. Me rendre tous les jours au bureau, pour revenir le soir à la maison, semblait une bonne idée à une période où j’avais besoin de simplifier ma vie, et d’y remettre de la structure, mais deux ans après, je n’y trouvais plus sens.

Et si j’agrandissais ?

C’est alors que l’idée d’agrandir mon appartement à Siviriez a germé: Ajouter une véranda à la place de la terrasse. Devant ce qui est mon appartement, nous avions à l’époque fait une terrasse de 24m2 en gros gravier. Terrasse que je n’ai jamais beaucoup utilisé, car le gros gravier n’est vraiment pas confortable pour y poser une table et des chaises.

Au départ, je pensais à une simple véranda. Mais dans un contexte d’économie d’énergie, s’eût été une hérésie. J’ai donc repris contact avec l’atelier Kha, l’architecte qui avait travaillé sur notre projet en 2009 et 2010, et je lui ai soumis l’idée. Elle a tout de suite adhéré, et préparé un avant projet.

Au moment de recevoir le devis, j’ai failli faire marche arrière. Ca pique !!! J’ai tout de même décidé d’aller voir la banque et de lui soumettre le projet, et là, surprise: La banque me suit en réhaussant l’hypothèque de la maison. Décision est donc prise: Je me lance dans un projet d’agrandissement de mon appartement.

Mais pourquoi ça pique ?

Comme lors de la construction de la maison, la proposition a été orientée sur l’efficacité énergétique avant tout. Et comme pour la maison, cela a représenté un surcoût non négligeable. 7 baies vitrées triple-vitrage, un puits de lumière, triple vitrage également, un toit végétalisé, le tout sur une surface extérieur de 24m2. Au bord de la terrasse se trouvait une niche à bois de 1m80, qui, une fois l’isolation posée a été transformée en une armoire sur mesure de 1m50 de haut. Du beau travail d’artisan en accord avec le reste de la maison.

Dans la lancée, j’en ai profité pour refaire une nouvelle terrasse devant la véranda, mais pavée cette fois. Des pavés séparés par du sable de quartz qui a l’avantage de durcir en séchant et laisser de passer l’eau le reste du temps. Une recommandation que je fais: Ne pensez pas mettre du gravier pour paver plus tard. Mettez directement des pavés ! Ce n’est pas beaucoup plus cher, et tellement plus confortable. Et soyons fous, j’ai investi dans une pergola bioclimatique automatique, une Winsol So!, qui a l’avantage d’orienter ses lames en suivant le soleil tout au long de la journée, garantissant un éclairage naturel permanent à l’intérieur, tout en permettant de choisir soleil ou ombrage.

J’en ai profité pour refaire également les places de parc devant le couvert à voiture. Du gravier gras à l’origine, j’ai mis des pavés béton filtrant. Quel bonheur. Le gravier gras était une catastrophe. Lorsque c’est mouillé, ça se prend dans les chaussures, dans les pneus, et on en emmène partout: plein le couvert à voiture bien sûr, mais également sur les tapis de la voiture, ou de l’entrée. A fuir absolument.

Economies de chauffage… Encore…

Pour ceux qui ont suivi, l’atelier, qui est plus tard devenu mon appartement, n’était pas dans l’enveloppe Minergie-P de la maison. J’y avais fait poser lors de la transformation en 2012 des radiateurs électriques à rayonnement. J’ai profité de la création de la véranda pour mettre un poêle. Poêle qui m’a été livré en décembre, juste avant noël, même si le reste des travaux avaient été fini en septembre. Depuis que la véranda est terminée, je n’ai pas eu à allumer les radiateurs électriques: la véranda en elle-même, lorsqu’il y a du soleil, me permet de chauffer l’ensemble de l’appartement de manière confortable. Et bien sûr, dès noël, j’ai pu me chauffer au bois. Cet hiver, j’ai du brûler un petit stère jusqu’ici. Que du bonheur.

Circulation de la chaleur

Bien sûr, une véranda peut vite devenir un sauna si l’on ne gère pas la chaleur. Dans ce but, j’avais prévu de mettre un ventilateur oscillant au dessus du poêle. Pourtant avec le recul, j’ai changé de stratégie: Au centre de la véranda, j’ai mis un ventilateur de plafond, à trois vitesses et réversible. L’hiver, aspirant l’air froid du sol pour faire redescendre la chaleur contre les parois, il tournera l’été dans l’autre sens pour distribuer l’air frais en soufflant.

Ma grande table à manger en chêne massif, oui oui, toujours la même depuis 2010, a trouvé sa place dans la véranda, accompagnée de deux fauteuils stressless achetés d’occasion, quant à mon bureau, rapatrié depuis Romont, il a pris place là où ce trouvait cette table, face à la cuisine et derrière mon canapé. Une configuration qui me permet non seulement de regarder la télé en travaillant, mais également d’utiliser ma télévision comme moniteur extra-large. Oui… Parce que entre temps, j’ai revendu mon projecteur et j’ai acheté un écran grand format…. On se refait pas.

Le fameux ventilateur oscillant que j’avais acheté pour mettre au dessus du poêle a trouvé sa place au dessus du bureau, permettant de brasser l’air dans le séjour/cuisine. Cet arrangement m’a permis une très bonne distribution de la température cet hiver. A raison d’une heure de marche après l’allumage d’un feu, la différence a été notable. Et je sais déjà qu’il sera de même cet été, lorsqu’il sera nécessaire de affranchir pour ne pas suffoquer sous la canicule.

Et le jardin dans tout ça ?

Il y a trois ans, j’expliquais mon désir de faire revenir la vie dans mon jardin. J’ai donc en effet séparé le jardin, laissant le robot de tonte à mon locataire sous sa responsabilité, et j’ai arrêté de tondre. Très vite, les graminées, les pissenlits, et d’autres plantes de pâturages on colonisé mon terrain. Ce qui m’a le plus surpris c’est la colonisation des fourmis. Cette année-là, les importantes précipitations semblent avoir forcé les fourmis à construire en surface. J’ai alors vu apparaître des monticules de terre fine, attribuée dans un premier temps à des taupes, avant de me rendre compte que juste sous la surface se trouvaient des centaines de toutes petites larves blanches, très vite prises en charge par des ouvrières lorsque je les ai mises au jour.

L’été avançant, j’ai commencé à voir d’autres plantes, toujours de pâturages, avec de belles fleurs, de belles couleurs. Un jardin en friche, plein de vie et de diversité, comme je l’espérais.

Mais j’avoue… au fil des mois, ou plutôt la deuxième année, j’ai un peu déchanté. D’abord parce que le terrain n’avait plus l’air de rien: des bosses, des trous, des friches. J’ai alors compris l’intérêt d’entretenir un jardin. Puis l’arrivée du chien a bien sûr tout remis en question. Un chien, ça fout le bordel. Et la biodiversité, elle aime pas beaucoup ça.

Côté bassins, j’avais fait un beau projet avec deux bassins et un mini-ruisseau les reliant. Un licenciement inopiné m’a poussé à abandonner avant de commencer. Là aussi, avec le recul, je ne regrette pas, si ce n’est l’argent perdu dans le matériel déjà acheté. Car en y repensant, si on ne les entretiens pas correctement, les bassins ne survivent pas longtemps. Ils auraient été vite insalubres, voire marécageux, car pour être tout à fait honnête avec moi-même, l’entretien du jardin n’a jamais été mon truc. Dur d’être honnête avec soi-même.

Au final, j’ai décidé de faire un compromis: Devant la terrasse, sur environ 120m2, il y aura du gazon. Agréable à l’œil et pour jouer avec le chien. Puis sur le reste, je vais laisser sauvage, avec deux à trois tontes par années. Car cette biodiversité m’a impressionné, et même si elle est dérangée par le chien, elle reste plus importante que sur un gazon quasi-stérile.

Ce sera la dernière partie de mes travaux depuis l’année dernière.

Il est temps de conclure

Bien sûr, l’appartement de Romont a été mis en location. C’est un bon investissement, et lors de son achat, c’était mon but final.

Quant à la véranda, je n’ai aucun regret sur mon investissement. La plus-value sur la maison est sans équivoque. L’économie d’énergie remet en adéquation cet appartement avec le reste de la maison. Et bien sûr, maintenant, j’ai une pièce de plus. J’ai enfin du plaisir à recevoir du monde, ce qui n’était pas le cas avant. Je me réjouis de cet été pour profiter de ma terrasse, à l’ombre de la pergola.

Et après tout ça ?

Voilà des années que je n’ai rien posté sur ce blog. Je n’imagine même pas y avoir encore des lecteurs. Mais ce n’est pas grave. Le relire m’a fait plaisir et donné envie de partager encore.

Voici donc maintenant 4 ans que je vis dans mon petit appartement que que la famille de mon pote Pierre habite la maison. Nous sommes tous enchanté. J’ai des voisins en or, et ils ont un locataire en or. Qui pourrait s’en plaindre.

C’est impressionnant de me relire après toutes ces années. Quel parcours. 2012, je fais l’appartement, 2016, j’y déménage, fin 2017 je trouve enfin un nouveau job fixe après trois ans de chômage et de missions free-lance précaires. Le fait d’avoir l’appartement a été une vraie bénédiction. Mon chez moi, à loyer modéré, mon investissement assuré par un locataire qui visiblement n’a pas l’intention de se faire la malle. Pourtant ce n’était pas gagné. Et je me souviens qu’une de mes grandes inquiétudes quand cette famille est arrivée était de savoir s’ils s’adapteraient à une vie sans chauffage. Pour rappelle, ma maison, Minergie-P, n’a pas de chauffage sinon un poêle à bûche qui sert plutôt d’appoint. La maison a été pensée pour avoir une forte inertie (beaucoup de béton), et isolée pour être le plus économique possible, et c’est réussi.

Dans cet article, j’expliquais comment cette situation rendait les matins hivernaux assez limite en terme de confort, surtout lorsqu’on est habitué au confort d’un appartement moderne. Je m’y étais fait. Et comme je voyageais beaucoup, ma consommation de bois était d’environ un à deux stères par hiver. Mes locataires se sont quant à eux très bien adaptés. J’estime leur consommation de trois stères environ. Ils sont 4. Ils cuisinent tous les jours. Et ils sont tout à fait satisfait du confort. Il a fallu un temps d’adaptation pour éviter d’avoir trop chaud avec le soleil qui tape sur le béton, ou en mettant trop de bois dans le poêle, ou trop froid en oubliant d’allumer un feu au bon moment ou de monter les stores lorsqu’il fait beau. Aujourd’hui, ils sont parfaitement adaptés.

Côté entretien, la maison ne m’a pas coûté grand chose. Elle a fêté ses 10 ans ce mois de janvier, et je n’ai eu jusqu’ici aucun gros travaux. Enfin, les premiers travaux oui, comme l’entretien du boiler, et plus récemment, la réparation et l’entretien de l’ensemble des stores ainsi que la repeinte des baies vitrées. En 10 ans, c’est tout ce que j’ai fait. Mais… oui il y a un mais. Il y a des travaux qui ont attendu… attendu…. attendu…

Lors de la construction de la maison, l’architecte, qui est une artiste qui aiment les lignes épurées, avait proposé qu’on en mette pas de ferblanterie sur le couvert à voiture en béton. C’est épuré en effet. Malheureusement, le maçon a fait un mauvais boulot. La dalle est légèrement creuse, l’eau s’y accumule, et déborde en cascade par l’avant. Ca a valu à deux voitures déjà de rouiller prématurément. Nous avions exigé des travaux sous garantie, mais ce qui a été fait a été plutôt inutile… et… le temps à passé et j’avais d’autres chats à fouetter. Aussi, j’ai fini par me lancer, et aujourd’hui, pour un devis de 8000CHF, je fais faire une étanchéité complète de la dalle, avec redirection de l’eau vers les écoulements. Et cette fois, il y aura de la ferblanterie. J’en connais qui vont être content en rentrant de vacances 🙂

Et maintenant, on fait quoi ?

La suite, je suis indécis. Je suis en plein alignement avec mes valeurs. Et celles-ci passent par protéger la vie. Un de mes projets est de séparer le jardin afin de permettre aux locataires de garder un gazon, et faire une prairie de mon côté afin de ramener la vie: hérissons, oiseaux, insectes, pourquoi pas batraciens, s’ils ont envie L’idée est de laisser venir ce qui a envie de s’y plaire. Idem pour la végétation, si ce n’est que j’ai bien l’intention de planter des baies, et d’autres plantes qui me donnent un peu la satisfaction du palais, parce que sérieusement, les baies dans les grandes surfaces, j’en peux plus. Jamais mûres.

Un autre projet qui me trotte dans la tête depuis quelques années, c’est de mettre un puits canadien pour l’entrée d’air de la maison afin de permettre un meilleur confort (plus chaud en hiver, moins chaud en été), et j’en profiterais pour complètement refaire l’entrée car il faudrait creuser le gravier gras. L’occasion de faire un ou deux sauts de loups avec réflecteurs pour amener encore plus de lumière du jour dans mon appartement. Peut-être en profiterais-je pour changer la VMC du dit appartement, pour la changer avec une VMC à entrée/sortie séparée (aujourd’hui c’est un cylindre d’ev. 25cm de diamètre, séparé en deux (entrée/sortie)) et y mettre également un puit canadien.

Enfin, l’installation de solaire photovoltaïque m’intéresse de plus en plus. Avec des batteries. J’aimerais bien arriver à un stade à être autonome. Si j’y arrive, je me débarrasserais certainement de mon abonnement au compteur, qui coûte une fortune mine de rien. Mais là aussi, il y a des calculs à faire.

Reste que ce sont des investissements, et je pèse le pour et le contre. Si je pense en terme de rentabilité, je ne fais aucun travaux. Il faut donc que je pense en terme de confort, de bien être, et de respect de mes valeurs, tout en considérant ne pas juste jeter mon argent pas les fenêtres. Pas fou, non plus.

Je viendrai poster de temps en temps un article, histoire que le blog ne prenne plus trop la poussière, parce que là, y avait une sacré couche…

Faire un appartement séparé dans sa maison

Bonjour à tous,

Pour ceux qui me suivent, vous le savez, en 2011, suite à ma rupture et à l’annulation de mon partenariat enregistré, j’ai décidé de garder ma maison, et de reprendre la part de mon ex. Vous pouvez le voir lire dans des articles précédents. Dans ce but, en 2012 j’ai transformé l’atelier en appartement 2 pièces et demi que j’ai loué jusqu’à l’année dernière.

Fin 2014, je me suis retrouvé au chômage. C’est des choses qui arrivent. Malheureusement, deux ans auparavant j’avais fait le choix de passer à un 80%. Je me suis donc retrouvé avec un revenu de 70% du 80%. En gros, je gagnais 40% de ce que je gagnais au moment où la banque m’a refait un contrat d’hypothèque à mon seul nom. Durant cette période, j’ai décroché plusieurs missions de projet qui m’ont permis de continuer à vivre normalement et sans mettre en danger ma propriété.

Toutefois, arrivé fin 2015, avec le paquet de factures qu’on reçoit entre quelques mois, j’ai commencé à m’inquiéter sérieusement. A ce moment-là, je pensais encore exclu de déménager. Je n’imaginais pas mettre en location ma maison. Puis soudain, tout s’est accéléré. J’ai pris du recul, et considéré que ce serait pas si terrible. Je n’avais toutefois pas l’intention de virer mon locataire.

  • En janvier 2016, un ami habitant la région du Grand Genève avec sa famille trouve un job à 30 minutes de chez moi. Il cherche alors une chambre à louer pour la semaine le temps de faire son temps d’essai. Il cherchera ensuite un logement pour sa famille
  • En février 2016, coup de théâtre. Le locataire du 2.5 pces m’annonce qu’il part
  • En Mars 2016, je décide finalement que vivre dans le petit appartement et louer la maison serait le meilleur moyen d’assurer la sécurité de mon investissement. A ce moment-là, j’envisage la fin de mon délai cadre de chômage, qui doit arriver en septembre. Je demande au locataire s’il veut bien rester jusqu’à fin mai, et je le libère de chercher un nouveau locataire: Il accepte
  • En avril 2016, alors que je m’apprête à chercher un locataire pour la maison, l’ami qui me loue une chambre m’annonce que il veut s’installer dans la région avec sa famille. Il adore la maison, la montre à sa famille, tout le monde adhère. Un bail est signé pour juillet
  • En juin 2016, je fais refaire l’ensemble du plancher du petit appartement. Souvenez-vous (si vous suivez le blog): un dégât d’eau dès les débuts m’avait forcé à faire refaire la salle-de-bains. Malheureusement, le plancher étant identique sur toute la surface, l’eau est restée et s’est étalée, puis, par capillarité, celui-ci a pourri jusque dans le séjour, provocant odeurs de moisissures, bosses sur le sol, et, une fois démonté, j’ai découvert de grandes plaques de pourritures…
  • En juillet 2016 j’emménageais dans cet appartement, et mon ami et sa famille s’installait dans la maison

Bilan: après presque une année, je trouve mon petit appartement tout à fait vivable. Il est vrai que passer de 160 m2 à 48 m2 a été très compliqué. Ca m’a obligé à faire de l’ordre… beaucoup d’ordre. Au final, je suis beaucoup moins encombré. Côté investissement, je n’ai plus le couteau sous la gorge. Je suis très heureux d’avoir eu l’opportunité de faire cet appartement dans l’atelier. C’est maintenant quelque chose que je conseille à toute personne construisant une maison. D’un premier abord, il peut paraître étrange de prévoir un appartement séparé dans une maison que l’on souhaite individuelle, mais ça a plein d’avantages:

  • En cas de revente, c’est une plus-value importante
  • Si on a des enfants, le plus grand pourra prendre possession des lieux plutôt que de s’éloigner
  • En cas de profession libérale, on peut l’utiliser pour son entreprise
  • En cas de séparation, on peut le louer, ou y déménager

Et si c’est prévu dès la construction de la maison, il y a tout à fait moyen de s’organiser pour que l’impact « voisinage » soit minime.

Il faut savoir que si vous souhaitez mettre un appartement locatif dans votre maison, celui-ci peut-être pris en compte par la banque dans vos revenus, pour autant qu’il y ait un bail à terme. En effet, si vous louez un bien à 1000CHF par mois, la banque prendra en compte 12’000CHF de revenu ajouté à vos revenus. Ça peut permettre d’augmenter un peu la dette pour se permettra l’appartement en question.

Je conçois que lorsqu’on prévoit son petit nid douillet, on est à mille lieues de penser à des problèmes potentiels, mais si vous êtes lucides, vous savez que la vie réserve toujours son lot de surprises. Dès lors, pourquoi ne pas prendre les devants. Et au vu des avantages cité, je pense que ça vaut la peine dans tous les cas de figures.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Donnez-moi votre avis en commentaire.

Savez-vous quel air vous respirez dans votre sommeil ?

qualitedelairVoilà 6 ans que ma maison est construite. Je n’ai jamais remis en cause l’efficacité de la ventilation double-flux (VMC). Pourquoi l’aurais-je fais ? comme vous, j’ai fait confiance aux professionnels.

Il y a deux ans, j’ai eu une surprise de taille. Mais avant, un petit point sur le CO2:

Le CO2 est un gaz résultant de combustion. Vous en avez tous entendu parlé, puisqu’on le considère l’un des plus important contributeur au réchauffement climatique. Mais saviez-vous que c’est celui que nous expirons tous à chaque respiration. Beaucoup d’entre nous ont déjà essayé de respirer dans un sac en papier, de se cacher le nez avec son pull après un lâché odorant par un indélicat ou de se mettre sous sa couette pour se cacher: au début, pas de problème, mais très vite, la respiration s’accélère. Le pouls également puis très vite, le sentiment clair de manque d’air devient insupportable et l’instinct pousse à sortir de la situation courante pour reprendre son souffle. C’est l’expérience du CO2. Lorsque nous respirons un air vicié, le CO2 remplace une partie de l’oxygène dont nous avons besoin et le confort s’en ressent vite. Plus le taux de CO2 est élevé, plus l’inconfort est important, jusqu’à pouvoir porter préjudice à la santé. Les personnes les plus sensibles sont bien entendu les personnes ayant des difficultés ou des faiblesses respiratoires: Gros fumeurs, asthmatiques, bronchitiques, etc…

Le CO2 dans l’air ambiant se mesure en parts par million (PPM). 10’000 ppm = 1% de CO2 dans l’air ambiant.

Voici quelques indications sur les concentrations de CO2 ainsi que son effet:

  • 350 – 450 ppm Concentration atmosphérique typique
  • 600 – 800 ppm Qualité acceptable de l’air intérieur
  • 1 000 ppm Qualité tolérable de l’air intérieur
  • 5 000 ppm Limite moyenne d’exposition d’au plus 8 heures
  • 6 000 – 30 000 ppm Danger, courte exposition uniquement
  • 3 – 8 % Augmentation de la fréquence respiratoire, maux de tête
  • > 10 % Nausée, vomissement, perte de conscience
  • > 20 % Perte rapide de conscience, mort

Un adulte expire en moyenne 20 litres de CO2 par heure. En une nuit de 8h, cela représente un volume d’environ 160 litres. Si on prend une chambre de 10m2 avec 2.5m de plafond, qui nous donne un volume de 25m3 soit 25’000 litres (désolé pour les maths),  il aura remplacé 0.64% du volume par du CO2. Bien sûr, il est très rare d’avoir un environnement 100% étanche, dès lors, la concentration réelle n’est pas si élevée au bout de la nuit. Quoi qu’il en soit, elle reste élevée et peut poser un problème.

Dans une construction moderne, l’accent est mis sur l’étanchéité et l’isolation de l’habitat. La ventilation mécanique devient indispensable et est, d’ailleurs, imposée dans le cadre par exemple de certifications de type Minergie. Celle-ci permet de renouveler l’air afin d’éviter l’accumulation de Co2, d’humidité, et autres gaz toxiques. Ma maison, certifiée Minergie-P est donc équipée d’une ventilation à double flux. Trois niveaux de ventilations sont possibles. Le niveau 2 est celui conseiller au quotidien. Le niveau 1 plutôt lorsque la maison est vide, et pour éviter l’accumulation d’humidité, et le niveau 3 permet de renouveler complètement l’air en quelques heures lorsqu’il y a du monde ou après une bonne raclette. La ventilation double-flux, comme son nom l’indique, fait circuler un flux entrant, et un flux sortant qui ne se mélangent jamais. Le flux entrant est pulsé dans les pièces de vie: chambres, séjour. Le flux sortant aspire l’air dans les pièces humides: cuisine, salles d’eau, cellier. Les deux flux sont équilibrés. Il entre forcément autant d’air qu’il en sort. Reste que les flux sont distribués indifféremment dans les pièces. Il n’y a pas de mécanisme permettant, par exemple, d’envoyer plus d’air dans une pièce et moins dans une autre. Afin de permettre à l’air pulsé de sortir des chambres lorsque les portes sont fermées, un espace de 8 à 10mm est nécessaire sous celles-ci.

Revenons donc à la surprise. Il y a deux ans, j’ai eu pendant deux mois une personne qui dormait dans la chambre d’ami de ma maison. Justement une chambre de 10m2 dans laquelle l’air est pulsé par ma VMC. Dès les premières nuits, cette personne, un gros fumeur qui ne se savait pas asthmatique, n’a plus eu aucun doute sur sa condition. Après quelques heures dans la chambre fermée, je l’entendais tousser. Il se plaignait de manquer d’air, et ressentait un fort besoin d’ouvrir porte et fenêtre. Je me suis inquiété. Je dois avoué qu’il m’était déjà arrivé qu’une personne se plaigne de ressentir un manque d’air dans cette chambre, mais sans plus. Là, c’était plus grave: ses crises d’asthmes étaient inquiétantes. Il a fini par dormir toutes les nuits avec la fenêtre en imposte.

C’est là que, inquiet, je me suis équipé pour mesurer la qualité de l’air dans les chambres. Netatmo venait de sortir sa station connectée, justement équipée d’un détecteur de CO2 en plus d’un thermomètre et d’un hygromètre. J’ai donc acheté un ensemble avec 3 modules. J’ai mis la base dans le séjour, et un module dans chaque chambre. Et là, ça a été le choc: dans la chambre de l' »asthmatique », porte et fenêtre fermée, la concentration de CO2 montait à presque 5000ppm alors que la ventilation fonctionnait au niveau 2, donc le niveau recommandé. Pourtant, dans le séjour, le CO2 restait à un niveau tout à fait supportable. Il dépassait rarement 800ppm durant son occupation. Dans ma chambre, un peu plus grande que la première, j’ai mesuré des taux de 3500ppm lorsque je dormais seul, et 4800 à 5000 lorsque j’étais accompagné.

J’ai contacté l’architecte et le fournisseur. Ce dernier ne m’a pas pris au sérieux dans un premier temps. Il a remis en cause le détecteur Netatmo et m’a mis à disposition un autre détecteur sorti de ses tiroirs: je n’ai pas eu de surprise de constater les mêmes concentrations. C’est alors qu’il s’est déplacé. Dans un premier temps, il a augmenté le débit de la ventilation, passant de 120 à 130m3/h. L’effet a été immédiat, bien que modéré. La concentration est descendue d’environ 500ppm au bout de la nuit par rapport aux nuits précédentes. Ca restait insuffisant.

Plus j’y réfléchissais, et plus pour moi le problème était simple à comprendre: Le CO2 est plus lourd que l’air. Il s’accumule donc par le bas. Or, ce que je constatais dans ma chambre, c’est que dès que la porte était ouverte, la concentration de CO2 chutait rapidement. Je dormais donc dans un aquarium qui se remplissait de CO2 durant la nuit, et se vidait dès que j’ouvrais ma porte… Le fournisseur est revenu, et a essayé de régler le problème avec … du scotch ! en essayant de limiter le débit d’air dans les autres chambres… efforts inutiles. Le principe était dès ce moment-là pour moi très clair: Lorsque la porte était fermée, il y avait résistance. Dès lors, l’air était redirigé vers les grilles d’aérations qui rencontraient le moins de résistance, celles du séjour. A moins de pouvoir installer un système de régulation par grille, il serait impossible d’obtenir une meilleure ventilation des chambres fermées. On peut comparer le problème à ce que l’on constate lorsque l’on bouche la buse d’un jacuzzi. Il y a résistance, l’eau sort donc avec plus de force des autres buses.

A ce jour, le problème n’est toujours pas réglé. J’ai trouvé une solution qui pourrait bien être satisfaisante. Toutefois, bien sûr, légalement je ne peux plus rien contre le fournisseur. Il aurait fallu porter plainte auprès d’un juge tout de suite, permettant ainsi un effet suspensif automatique de la garantie pour vice caché. Je ne l’ai pas fait. Je suis toujours en contact avec le fournisseur, mais il a beaucoup de peine à appréhender le problème, et surtout, soyons honnête, il ne sait pas comment le réglé (sans dépenser de l’argent). Il m’a même proposé de remplacer la ventilation (à ma charge bien sûr), pour une ventilation avec un détecteur de CO2… dans le conduit d’évacuation. Si vous avez suivi, vous saurez que ce serait totalement inutile. Le taux de CO2 global ne dépasse jamais les 800 à 1000ppm, et l’air qui sort de la chambre est dissous dans l’air de la maison avant d’être évacué dans par les pièces humides. La solution serait de placer des bouches d’air Zehnder à CHF 160.00 la pièce – particulièrement conçues pour garantir une isolation acoustique tout en garantissant un libre passage de l’air – près du sol dans chaque chambre, dans la porte ou dans le mur entre la chambre et le couloir, favorisant l’expulsion de l’air vicié de la chambre. Ceci a donc un coût: celui des bouches d’air, et celui des travaux qui vont avec.

La moralité de mon expérience est qu’il est indispensable que vous compreniez l’importance d’une bonne ventilation de votre maison, et l’impact d’une mauvaise architecture de la solution d’aération. Jusqu’à la démocratisation de détecteurs de type Netatmo, personne n’avait l’habitude de vérifier le taux de CO2 dans sa chambre. Mais combien d’entre vous ressentent une oppression, un inconfort, dans sa chambre à coucher, sans vraiment savoir pourquoi et fini par ouvrir la porte ou dormir la fenêtre ouverte ?

Maintenant vous savez: Si on vous vend une solution de ventilation mécanique dans votre maison, exigez qu’on vous mette à disposition un détecteur de CO2 dans les chambres les premières nuits, ou équipez-vous, et contrôlez que la ventilation a été architecturé correctement. Pour ma part, j’ai la conviction qu’une majorité des solutions aujourd’hui installées posent le même problème que la mienne. Sans un distributeur d’air avec réglage de débit par chambre, il est impossible d’avoir un débit équilibré dans toutes les pièces. Quant au détecteur de CO2 dans le flux sortant, c’est de l’argent jeté par la fenêtre. Si la ventilation offre un débit adapté au volume de la maison, le taux de CO2 global ne montera jamais à un niveau nécessitant d’être alerté. Je ne connais pas le marché, je n’ai pas fait des heures et des heures de recherche sur les produits existant. Mais le produit idéal pour moi est le suivant:

Une VMC avec détecteur de CO2 dans chaque grille d’air pulsé, et une gestion électronique et centralisée des flux automatique par grille qui règle constamment le débit en ajustant par exemple, des volets devant les grilles des différentes sorties d’air pulsé.

Ouvrir les fenêtres quand on a une VMC

La plus grande légende qu’il m’ait été donné d’entendre depuis que j’envisage de faire une maison avec une VMC (ventilation contrôlée) est que lorsqu’on a une VMC, on n’a pas le droit d’ouvrir les fenêtres.

Bon. Restons dans le contexte de la maison individuelle. Car j’imagine que dans un immeuble, avec une VMC distribuée dans tous les appartements, si un locataire laisse ses fenêtres ouvertes en permanence, ça risque bien d’avoir un impact. Quoique !

Retour donc dans le cadre de la villa unifamiliale. Ca va faire quatre ans que j’habite ici. Comme le temps passe. Je me suis mis à cuisiner récemment, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Et lorsqu’on fait une grosse marmite de ratatouille, qui mijote une à deux heures, l’odeur est vite envahissante et persistante. Il y a une semaine, après avoir fait une telle marmite, alors qu’il faisait 8°C dehors, j’ai ouvert grand deux baies vitrées au rez, et deux fenêtres à l’étage afin de faire un grand courant d’air. Et j’ai laissé ouvert 2h. la température intérieur est passée de 21°C à 13°C… évidemment.

Dès que les fenêtres ont été fermées, la température est remontée à 20°C sans difficulté, et sans avoir besoin de faire du feu. Bien sûr, si cette opération ne m’a pas fait mal au porte-monnaie, c’est aussi parce que je n’ai pas de chauffage. Pour rappel, j’ai une maison certifiée Minergie-P dans laquelle je n’ai pas fait installer de chauffage si ce n’est un poêle d’appoint.

Moralité: Oui, on peut ouvrir les fenêtres comme on en a envie, quand on en a envie. Les conséquences peuvent être une augmentation de la consommation d’énergie. Après, tout dépend de comment est conçu votre maison. Dans mon cas, au pire, c’est quelques bûches de plus pour récupérer un ou deux degrés perdus dans l’opération.

Je souligne toutefois, et pour conclure, que j’ai beaucoup de béton chez moi. L’inertie est donc importante. Comme nous avons eu deux semaines de soleil, ma maison a eu l’occasion d’accumuler de l’énergie dans le béton que celui-ci me rend. Ca explique aussi que je n’ai perdu qu’un ou deux degrés.

Pensez-y …

J’ai lavé mes fenêtres. les oiseaux ne me remercient pas !

L’effet « sauvez-les-oiseaux » est confirmé.

Depuis quelques mois, j’ai un chantier devant chez moi. Ce qui devait arriver arriva: On me construit deux immeubles en bord de jardin. La poussière générée n’a pas arrangé mes fenêtres, et j’ai fini par craquer. J’ai lavé mes fenêtres.

Je confirme mon article d’octobre dernier: les fenêtres sales sauvent les oiseaux. En effet, deux jours après avoir nettoyé mes baies vitrées, un premier oiseau est venu s’y casser le cou…

Laver les fenêtres ? ou pas ?

Voilà maintenant un peu plus de deux ans que je suis dans la maison. Et voilà plus de deux ans que je n’ai pas lavé les fenêtres. Il y a deux raisons principales à cela. La première, c’est les oiseaux.

En effet, en cherchant la meilleure façon d’éviter que les oiseaux ne se tuent contre mes baies vitrées, j’ai pu lire sur internet que les formes de rapaces, ou d’autres leurres ne faisaient leur office qu’un certain temps. Les oiseaux ensuite s’habituent et reconnaissent qu’il ne s’agit pas d’une menace.

La meilleure façon de sauver les oiseaux est de faire en sorte que la vitre ne soit pas totalement transparente. A partir de ce constat, il y a peu de solutions:

  1. Coller des décors sablés, limitant du coup la visibilité de l’intérieur, mais rendant la vitre « solide » et donc visible pour les oiseaux
  2. Ne plus nettoyer les vitres. En effet, du moment que la vitre est sale, les oiseaux peuvent voir l’obstacle.

J’ai donc choisi la seconde solution. Soyons honnête, l’effet secondaire de ce choix est que je n’ai pas besoin de prendre l’échelle pour nettoyer mes baies fixes à l’étage.

Et cette année, je n’ai entendu qu’un seul impact, alors que  les années précédentes, je les comptais par dizaine. C’est les chats qui font la gueule…

Toutefois, aujourd’hui je me pose une question: Quel est l’impact sur la durabilité de mes fenêtres ? Dois-je m’en inquiéter ? Je ne me fais pas trop de souci pour le verre. C’est durable, et ce n’est pas un peu de crasse qui va le rendre fragile. Qu’en est-il des cadres sachant que mes fenêtres sont en bois. D’un certain côté, je me dis que la saleté protège la peinture. Est-ce si stupide ? ou au contraire, est-ce que la saleté à tendance à affaiblir la peinture et risque de m’obliger à repeindre les cadres plus vite que si je les nettoyais ?

 

J’en appelle à vos avis et témoignages 🙂

Un appartement locatif dans ma villa

Voilà un moment que je n’ai pas donné de nouvelles. j’ai négligé mon blog. Désolé pour les lecteurs réguliers.

Voilà maintenant un peu plus de six mois que l’appartement est terminé dans l’atelier. budget: Environ 80kCHF. Il faut dire que j’ai tiré au maximum vers le bas, car j’ai du financer moi-même les travaux, la banque n’entrant pas en matière sur une rallonge d’hypothèque. C’est finalement pour le mieux.

Par contre, on le dira encore et toujours, le bon marché est toujours trop cher. Résultats: Dégâts d’eau dès les deux premières semaines. Les raisons sont multiples et je n’ai pas envie de m’étaler dessus. Mais je peux affirmer que si j’avais fait appel à un professionnel du domaine, ça ne serait pas arrivé.  Heureusement, l’assurance a pris en charge les réparations. Je m’en tire à bon compte. Et j’en tire une leçon: Un indépendant qui prétend pouvoir tout faire ne le peut pas. Chacun son métier… Je m’en souviendrai, c’est sûr.

Je mettrai dans la galerie quelques photos de l’appartement, dès que j’en ai l’occasion. Le locataire quittant les lieux à la fin du mois, j’aurai une occasion d’en refaire.

Il s’agit donc au final d’un appartement de 2 pièces et demi composé d’un grand séjour/cuisine d’env.  35m2, une salle de bain d’env. 3m2 et une chambre d’env. 10m2. Au début, je pensais qu’il serait nécessaire de faire des tranchées dans le radier pour mettre l’écoulement des WC. J’avais oublié que le maçon avait mis un gros écoulement pour l’évier de l’atelier. MERCI ! Grâce à lui, j’ai pu mettre en place des WC sans avoir à engager de grands frais en maçonnerie.

L’atelier ne faisait pas partie de l’enveloppe Minergie-P. Il a donc fallu l’isoler, ce que nous avions commencé avec mon ex avant notre rupture. 20cm au mur, 16cm au plafond, 6cm au sol. Côté chauffage, des radiateurs à rayonnement. Très efficaces, et petits consommateurs. Un vrai plaisir. Bien sûr, j’ai fait poser un compteur séparé, le chauffage est donc à la charge du locataire directement. Le plancher est composé d’une étanchéïté, d’une fine couche de sable, de panneaux agglomérés, et enfin d’un parquet en liège ciré. Agréable, souple, silencieux.

Pour l’eau, et les écoulements de la cuisine, nous avons percé le béton entre l’atelier et le local technique. Heureusement, il y avait encore la place de mettre deux raccords sur l’eau chaude et l’eau froide. J’ai fait percer une fenêtre dans ce qui était la cave et est devenu la chambre à coucher. C’est le jour et la nuit (c’est le cas de le dire). C’est très lumineux. Une petite VMC autonome a pris place à côté de cette nouvelle fenêtre. A la base l’architecte m’avait conseillé de mettre deux VMC autonomes: une dans la salle de bain et une dans la chambre. J’ai refusé pour des questions de budget. je le regrette un peu. Mais je peux toujours ajouter la seconde plus tard. Pour l’instant la salle-de-bains est équipée d’une simple extraction à minuterie, couplée à la lumière. Rien de plus classique, bruyant, et inefficace 🙂

Le locataire profite d’une terrasse en gravier de 24m2. Celle que l’on avait fait pour l’atelier, bien sûr. Il ne s’en est pas plaint cet été 🙂

Un point très positif est qu’on ne se voit pas, on ne s’entend pas… j’ai toujours l’impression d’avoir une maison individuelle, et le locataire n’a en tout cas pas l’impression d’avoir un voisin. C’est idéal.

Le loyer est de 1150CHF + 30CHF de charges. Les 30CHF de charges couvrent le chauffage de l’eau en hiver (le soleil ne suffisant pas, il est complété par l’électricité), ainsi que la consommation d’eau, et le travail administratif, le chauffage de l’appartement étant, je le rappelle, à la charge du locataire.

Au printemps dernier, j’ai eu un peu de peine à trouver des locataires. Très peu de visites, loyer trop cher… Alors que ce mois-ci, c’est allé très vite. Deux jours après l’annonce,  j’avais déjà trois contacts. J’en suis heureux. L’appartement plait au premier contact. Il faut dire qu’il est bien équipé: Cuisine (Ikea) complètement agencée, et équipée (y compris lave-linge et sèche-linge). Et franchement, pour l’emplacement, la jouïssance du jardin et d’une terrasse, une place de parc incluse, le prix n’est pas abusif, loin s’en faut.

C’est un apport non négligeable. Et c’était une condition pour que la banque m’accorde l’hypothèque en mon seul nom. Il ne me reste plus qu’à rembourser une dernière partie de fonds propres à mon ex, et cette affaire sera réglée. Quel soulagement.

Par contre, je vais devoir prendre ça en compte dans mes revenus maintenant, et ça va jouer sur les impôts. Voilà qui ne m’enchante gère, d’autant que quand j’ai demandé un nouveau calcul de mes acomptes après un changement de revenu, j’ai oublié ce détail.

Bref… Tout ça pour dire que un appartement dans une villa, c’est une bien bonne idée. Dans mon cas, j’ai vraiment eu de la chance qu’on fasse cet atelier. Sans quoi, il m’aurait été impossible de faire un appartement après coup… Et je n’aurais sûrement pas pu reprendre la maison. Et beaucoup d’éléments ont joué en ma faveur… Comme l’écoulement large, la cave qui étiat juste assez grande pour en faire une chambre, le fait de pouvoir y faire une fenêtre, comme elle était semi-enterrée….

Que du bonheur 🙂

Petit point sur le poêle Skantherm Solo

Voilà lontemps que je ne suis pas revenu sur le sujet.

Si vous avez lu mes précédents billets, j’ai eu toutes les difficultés du monde à faire fonctionner mon poêle correctement. Aujourd’hui c’est bon. Toutefois, j’ai plusieurs réserves, et je suis très mécontent et du fournisseur, et du fabricant. A qui la faute, personnellement je m’en tape. Je n’ai pas assez tapé du point sur la table à l’époque et je le regrette. Maintenant je dois vivre avec jusqu’à ce que je puisse changer ce poêle.

  1. Le poêle est toujours relativement bruyant (dilatation). C’est désagréable
  2. Le poêle qui m’a été installé n’est PAS un poêle pour arrivée d’air extérieur. C’est juste incroyable: L’air arrive dans le caisson inférieur du poêle, sans aucune isolation. L’arrivée n’est pas directement reliée au foyer. Bonjour le pont de froid. J’ai fait installer par le fumiste de l’isolation dans le caisson (laine de pierre) ainsi qu’un clapet sur le tuyau t’arrivée, que je ferme quand je ne fais pas de feu. Ca limite les dégâts.
  3. Le clapet du foyer a un gros défaut. C’est pour ça que je n’arrivais pas à tenir un feu correctement pendant le premier hiver. Lorsqu’il est ouvert au maximum (normalement, pour l’allumage, donc), en fait, l’arrivée d’air est partiellement coupée. Du coup, le feu prend mal. Je suis obligé de pousser le clapet d’environ un demi centimètre pour avoir l’effet désiré, à savoir, une entrée d’air maximum. Il a fallu du temps pour le réaliser. Et encore une fois, c’est pas les professionnels qui s’en sont rendus compte.

Bref…. Si on vous propose un Skantherm Solo, fuyez. Et quand on vous installe un poêle, hésitez pas à taper du point sur la table pour obtenir ce que vous espérez. J’aurais du exiger le changement du poêle (marque et modèle) il y a bien longtemps. Mais bon, on est toujours plus intelligent après.

L’impact de la vie de famille sur la température intérieur

Un de mes problèmes, c’est d’être célibataire… Bon… Le fait d’être seul, d’avoir personne avec qui partager, c’est une chose… Mais être dans une maison à faible consommation, seul, ça pose aussi un problème de chauffage.

Cet hiver, lorsqu’il fait entre 0 et -10°C à l’extérieur, j’ai souvent 18°C le matin dans la maison. Oui oui ça reste très raisonnable, et je ne m’en plains pas. Je fais un feu, et hop, la température remonte de 2°C de confort.

L’objet de ce poste est plutôt de démontrer que une famille de 4 personnes n’aurait pratiquement pas à faire de feu pour être à l’aise.

Pourquoi cet article aujourd’hui ? Parce que j’ai fait mon repassage…. Si si… C’est assez rare pour le noter. Et du coup, la température dans mon séjour est montée d’au moins 1°C. Pas mal non ?

Personnellement, je prends une douche chaude par jour voire tous les deux jours. Je cuisine au maximum une fois par jour, souvent moins. Je fais du repassage qu’une fois tous les mois environ, et je fais environ deux lessives par semaine.

Une famille d’au moins quatre personnes, ça représente: 2 à 8 douches chaudes par jour (ça dépend des habitudes de chacun), de la cuisine au moins une fois par jour, parfois deux, voire trois. La télévision tourne bien plus souvent que lorsqu’on est seul, et parfois, il y a même plusieurs télévisions, ou ordinateurs. Repassage une fois par semaine la plupart du temps, et 4 à 8 lessives. Encore une fois, ça dépend des habitudes.

Bref. Beaucoup plus de dégagement de chaleur. Sans compter bien sûr le dégagement de chaleur de 4 corps au lieu de 2. Ca fait encore une différence.

Alors n’hésitez plus… N’ayez pas peur. Une maison bien isolée, et bien habitée n’a vraiment pas besoin d’une dépense de 30000CHF à 40’000CHF pour une pompe à chaleur et un chauffage dans le sol.  Et si vraiment vous avez peur, et pas envie de vous prendre la tête à allumer des feux régulièrement, mettez plutôt 10’000CHF dans un peoele à pellet automatique, au lieu de mettre 5000’00 dans un peole à bûche…

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